Né à Varsovie en 1921, grandi à Noeux-les-Mines, stimulé par le père Couturier (une cène pour la crypte de l'église d'Assy), Dor de la Souchière (conservateur du musée d'Antibes) et Henri Bénézit (galeriste à Paris), il se lance avec passion dans la peinture après avoir plongé dans la littérature et la philosophie (il était proche de Jean Grenier et Gabriel Marcel).

Si la peinture devient sa raison d'être, c'est aussi, pour lui, un espoir de changer le monde : « et si dans notre société où la volonté de puissance et des forces de destruction nous mènent à notre perte, créer était notre seule chance de survie ? »

Question lourde de sens qui a fait de lui un artiste inspiré et engagé.

A Saint Pétersbourg comme à Paris, Cannes, Tourcoing (avec Combas) ou Noeux-les Mines (donation), où eurent leu ses derniers expositions, on avait salué la force de son éternelle jeunesse ! Elle vibre encore au musée de Dunkerque, à la cathédrale de la Treille ou sur les murs de la galerie Dorval, à Lille (bvd de la Liberté) où vient d'être présenté un ouvrage qui réunit ses quarante planches consacrées à l’apocalypse 2000.